Publié le 10 Mai 2024
Dans le cadre de la vente d'un bien immobilier, la législation française impose la réalisation d'un diagnostic termites mais uniquement dans les zones identifiées comme contaminées par un arrêté préfectoral. Cette mesure vise à protéger les acquéreurs contre les dommages causés par ces insectes xylophages qui peuvent compromettre la solidité du bâti.
Au-delà du simple diagnostic termites, l'état parasitaire offre une évaluation plus large de la santé d'un bien immobilier. Il englobe la recherche de divers parasites du bois, y compris les termites, mais aussi les mérules et autres champignons lignivores, ainsi que les insectes à larves xylophages. En détectant la présence de ces organismes, le propriétaire peut éviter d'être tenu pour responsable d'un vice caché, qui pourrait lui être reproché après la vente.
Dans certaines situations, notamment lorsque le bien est situé dans une zone à risque, le notaire peut exiger la réalisation d'un état parasitaire. Cette démarche, considérée comme une précaution, permet d'avoir une vision claire de l'état du bien. L'examen, principalement visuel, peut s'accompagner de sondages non destructifs pour mieux évaluer la présence de parasites. L'expertise inclut également la mesure du taux d'humidité du bois, un facteur déterminant dans la prolifération des parasites.
Le rapport d'état parasitaire détaille les observations faites par l'expert, notamment l'existence de dégradations biologiques et la présence de parasites. Cependant, il est important de souligner que cet état parasitaire ne se substitue pas au diagnostic termites lorsque celui-ci est requis par la loi.
La réalisation d'un état parasitaire lors de la vente d'un bien immobilier s'inscrit dans une démarche de transparence et de protection tant pour le vendeur que pour l'acheteur. Bien que seul le diagnostic termites soit obligatoire dans certaines zones, l'état parasitaire offre une vision plus complète de l'état du bien et peut s'avérer être une exigence de la part du notaire en charge de la transaction. Il constitue ainsi une sécurité supplémentaire contre les risques liés aux parasites du bois.